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Affichage des articles du août, 2020

En route pour l'écriture inclusive - 4e partie - Et la science dans tout ça

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4e Partie – Et la science dans tout ça La langue peut elle avoir un impact sur nos pensées ? Sur notre représentation du monde. Il est d’usage de penser que plus le vocabulaire est étendu, diversifié ; plus notre intelligence augmente. En majorant la gamme des nuances, nous pouvons accéder à une interprétation plus fine de notre environnement. Y aurait t’il un impact entre le genre d’une langue avec son écriture, et les représentions que nous avons des rapports hommes-femmes dans la société.    Avant d’aller plus loin, distinguons trois types de langues [1] :  - Les langues agenrées où le genre n’existe pas dans la grammaire, les noms et les adjectifs spécifiques permettent de spécifier le genre des personnes (finnois, turc, chinois)  - Les langues genrées où il n’y a pas d’accords grammaticaux sinon via les pronoms personnels pour les individus (anglais)  - Les langues genrées en grammaire : les adjectifs s’accordent, le genre est omniprésent (français, espagnol, allemand) La langu

En route pour l'écriture inclusive - 3e partie - Un brin d'histoire

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3e Partie – Un brin d’histoire Je ne suis évidemment pas historien ce qui engendrera probablement quelques inexactitudes. Toutefois, je vais essayer ici de retracer quelques idées fortes de l’évolution historique de la langue pour ce qui nous intéresse, la place des hommes et des femmes dans celle-ci. Si je synthétise l’ensemble de mes lectures, il nous faut parler au départ du latin et de son utilisation comme constituant de base de notre langue française. Nous verrons par la suite les changements survenus à partir du XVII siècle pour se pencher quelque peu sur l’académie française. Les origines de la langue française – Le latin. Le français provient du latin, qui établissait une variété plus importante dans sa définition du sexe et du genre. On retrouvait initialement 4 genres : - le masculin, - le féminin, - le neutre - le commun. La différence entre les deux derniers genres exposés était que le neutre de neutrum signifiait « ni l’un ni l’autre » et le